Crise au Liban : Macron accuse la classe politique locale de trahison
Le chef de l’Etat tenait ce dimanche soir une conférence de presse après l’échec de la formation d’un nouveau gouvernement au Liban.
Emmanuel Macron avait fixé une forme d’ultimatum au début du mois d’octobre, lors de son déplacement début septembre à Beyrouth, la capitale libanaise. « Si les promesses ne sont pas tenues d’ici octobre, il y aura des conséquences », disait-il alors.
La pression était lourde sur les épaules du Premier ministre Moustapha Adib, qui a pris son poste il y a moins d’un mois. Samedi, ce dernier a renoncé à former un nouveau gouvernement « de mission ». Il a fait face à de trop fortes réticences de certains partis au pouvoir à préserver leurs acquis. Dans la foulée, l’Elysée annonçait une prise de parole du président de la République Française ce dimanche, à 18 heures.
« Les dirigeants des institutions libanaises n’ont pas souhaité respecter l’engagement pris devant la France et la communauté internationale. Ils ont décidé de trahir l’engagement pris » a commencé le chef de l’Etat. « Ils ont fait ainsi le choix de livrer le Liban au jeu des puissances étrangères. C’est un mois qui vient d’être perdu pour mener les réformes dont le pays a besoin », a poursuivi le président français.
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